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 Les amérindiens

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Rick

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MessageSujet: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:17

Pomme Golden a écrit:
Amérindiens

Le terme Amérindiens, ou Indiens d'Amérique, désigne les premiers occupants du continent américain (autrefois appelé « Indes occidentales »), et leurs descendants.

En l’absence d’appellation qui fasse consensus, on utilise parfois les expressions de « premières nations » ou « premiers peuples ». L'expression « Peaux rouges » est ancienne et n'est plus utilisée en Amérique. On parle aussi de peuples précolombiens pour la Méso-Amérique. En anglais, au Canada comme aux États-Unis, on utilise les expressions Native Americans (américains d'origine), Native peoples (peuples d'origine), American Indians, First Nations ou Aboriginal Peoples (peuples aborigènes). Toutefois, ces termes sont souvent rejetés par les intéressés qui préfèrent être appelés en fonction des noms de leurs peuples.


Peuplement originel

Théories anciennes

Taos, Nouveau-Mexique. Un exemple de construction adobe des pueblosL’arrivée de ces peuples en Amérique remonte à 12 000 ans environ mais des récentes découvertes archéologiques feraient remonter les premières migrations à 40 000 ans. Venant de Sibérie, ils auraient traversé le détroit de Béring, alors gelé, puis peuplé le continent américain.

D’autres théories parlent de peuples océaniens ayant traversé l'océan Pacifique, ou encore de peuples européens : cette dernière hypothèse est celle de l'archéologue Dennis Stanford.

Les Mormons croient qu’ils sont descendants du peuple juif. Les Amérindiens eux-mêmes croient qu’ils ont toujours habité là. Quoi qu'il en soit, la diversité des milieux naturels du continent a engendré des cultures très différentes.


Découvertes les plus récentes

On notera cependant des découvertes qui remettent en cause le schéma général de la colonisation des Amériques par les Amérindiens. Certains spécialistes pensent que le peuplement du continent américain n'a pas une seule origine :

Un squelette entier de type europoïde, l'homme de Kennewick, datant de plus de 9 000 ans a été découvert dans l'État de Washington en juillet 1996, sur les bords de la Columbia.([1], [2])
75 crânes, dont le crâne de Luzia, ont été mis au jour au Brésil ([3] et [4]) datés de plus de 11 000 ans, soit aussi ancien ou plus que le site de Clovis, au Nouveau-Mexique, considéré jusqu'alors comme le plus ancien du continent ; ils sont d'aspect africain ou aborigène australien.
Les ossements de la femme de Penon (environ 13 000 ans), découverts près de Mexico présentent aussi des caractéristiques europoïdes.

Pétroglyphes amérindiens dans le NevadaL'autre question problématique est celle de la date du peuplement. Là encore le travail des archéologues semble repousser l'origine du peuplement à des époques plus anciennes qu'on ne l'a longtemps cru :

En 2005, dans une ancienne carrière située près du volcan Cerro Toluquilla (Puebla au Mexique) des traces humaines vieilles de 38 000 ans ont été découvertes par une équipe britannique sur une couche de cendres fossilisées.
Sur le territoire des États-Unis, l'homme de Folsom retrouvé au Nouveau-Mexique aurait 20 000 ans. En 1997, l'analyse au carbone 14 de fossiles amérindiens retrouvés en Virginie remontent à 17 000 ans avant J.-C. Les Algonquins seraient apparus il y a 4500 ans. Des traces de maisons en rondins iroquoises sont attestées pour le Xe siècle av. J.-C.
Sur les cas atypiques, voir aussi [5]


Amérique du Nord


Hiérarchie sociale
Elle dépend du peuple concerné : elle est très structurée dans le Nord-Ouest et les civilisations d'Amérique latine, mais quasi inexistante chez les Navajos pour lesquels la famille est la base de la société. Voir les articles Sachem, chaman



Langues

Familles de langues amérindiennes et isolats en Amérique du Nord
Voir l'article détaillé Langues amérindiennes
Les ethnolinguistes estiment le nombre de langues amérindiennes, mortes et toujours existantes confondues, à 1000 ou 2000, dont 200 rien qu'en Amérique du Nord. Bien que certaines comportent des différences majeures par rapport à d'autres les spécialistes ont pu cependant les regrouper en « familles » n'ayant parfois connu aucun contact. Les langues eskimo-aléoutes comprennent l'inuktun ou l'inupiaq. La famille des langues athapascanes comprend des dialectes pratiqués par les Apaches et les Navajos. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les services secrets américains employaient des auxiliaires navajos qui traduisaient dans leur langue les messages les plus confidentiels avant qu'ils soient cryptés.

Enfin, les langues européennes ont nommé en utilisant leurs propres vocabulaires des éléments de la culture amérindienne, ce qui introduit des confusions : les espagnols ont ainsi baptisé les Indiens pueblos qui signifie village, mais les pueblos appartiennent à quatre groupes linguistiques différents : Hopi, Zuñi, Keres et Tanoar. Les colons anglais ont utilisé l'appellation"Indian Corn" pour désigner le "maïs".


Croyances

Un Pow wowOn regroupe le plus souvent les cultures amérindiennes en grands ensembles géographiques : nord-est, nord-ouest (région arctique, région sub-arctique, nord-ouest (État de Washington), Californie, Grand Bassin, Plateaux, Grandes Plaines, Sud-Est, Sud-Ouest, forêts de l'Est. Les conditions de vie étaient donc très différentes selon le milieu de vie des Amérindiens. La diversité des peuples amérindiens s'exprime également dans le domaine des croyances. On peut néanmoins dégager quelques points communs aux nombreuses tribus amérindiennes :

Un Dieu créateur et unique appelé "Le Grand Esprit " auquel les Amérindiens donnent le nom de Wacondah.
Des dieux secondaires ou "Esprits Auxiliaires" (par exemple : les esprits du vent, du feu, du tonnerre, ou wakantanka le dieu de la chasse).
Les Indiens d'Amérique étaient animistes. Offrandes à la terre-mère.
Le chamanisme : lecture des signes au moyen de drogues ou d'artifices.
Le symbolisme : chaque animal et élément sacré doit être représenté sous forme de totem ou de signes (cercle, croix, triangle).

Les amérindiens Laveille7bk.th
La veilléeLes Amérindiens partageaient également des rites communs :

Rites de purification avant les prières et les cérémonies : utilisation du tabac et de la sauge
Prières et transes en cercles


Pow wow
La Danse des Esprits (The Ghost Dance) : les participants répètent des couplets au son des tambours. Les incantations peuvent mener à la transe.
La Danse du Soleil (The Sun Dance) dans les Grandes Plaines pour vénérer le soleil, pendant la période du solstice d'été. Elle était accompagnée de mutilations corporelles volontaires destinées à montrer son courage et à entrer en transe.


Vie quotidienne

Reconstitutions d'un camp amérindien, d'après les données archéologiques de la Savannah River (Géorgie et Caroline du Sud)

Les amérindiens Aun6it.th

Vivant en symbiose avec leur milieu naturel, les Amérindiens dépendent en effet des conditions climatiques et des ressources, même s'ils ont su s'adapter aux contraintes. Chaque grand ensemble a ainsi développé une activité de prédilection, avec son savoir-faire propre. Dans les régions arctique et sub-arctique il s'agissait de la pêche. Dans le Nord-Ouest (État de Washington) celle-ci visait en particulier les cétacés, les phoques, et la morue. Le travail du bois thuya (totems, masques), la vannerie et le tissage étaient aussi très développés. Comme dans le Grand Bassin qui se caractérise aussi par la chasse et l'organisation de véritables villages, voire villes, d'huttes.

Dans les Grandes Plaines c'est le bison qui est chassé, et le cheval dressé suite à son introduction par les Européens. En Californie on retrouve un art décoratif à base de décorations en plumes et coquillages.

Au Sud-Est des cultures tropicales de maïs et de pomme de terre sont faites à grande échelle. Ce sont les grandes civilisations précolombiennes qui mettaient en place de tels organisations radicalement différentes du modèle de vie nomade et en harmonie avec la nature développées par les peuplades d'Amérique du Nord étudiées plus haut.

Enfin au Sud-Ouest, confluent de ces deux civilisations, on trouve des peuples sédentaires influencés tant par leurs voisins de la partie supérieure du continent que par ceux de la partie supérieure. Ainsi ils pratiquent l'irrigation, tissent le coton, font des poteries, tressent des paniers, poterie, exploite les cactus Peyotl, portent des bijoux et vivent dans des constructions en adobe. Toutefois les Apaches sont nomades et vivent donc bien plus de la chasse.

Source de ce sujet ( et info supplémentaires ) :http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil


Dernière édition par Rick le Mar 17 Juin - 5:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:18

Pomme Golden a écrit:
Cultures disparues

Les amérindiens 415pxarrowandspearheadsfromdc1.th

Flèches préhistoriques amérindiennes, conservées à WashingtonLes sites les plus anciens des États-Unis se répartissent en deux régions principales : la première est celle de l'est, où l'on trouve des témoignages très anciens de la culture des Mound Builders qui construisaient des tertres zoomorphes et des pyramides de terre pour enterrer leurs morts. Les archéologues ont baptisé ces peuples aujourd'hui éteints : les Adenas sont les plus anciens (- 1000 / + ), puis viennent les Hopewells ou Hopewelliens. Les cultures du Mississippi sont également rattachées au Mound Builders.

Le Sud-Ouest est la deuxième région qui abritait des civilisations disparues au moment où Christophe Colomb "découvre" l'Amérique : les sites archéologiques les plus connus sont le site de Clovis, Danger Cave (Utah) ou encore Folsom (Nouveau-Mexique). Mais de nombreux sites de pétroglyphes se situent aussi dans l'Ouest américain : Red Rock Canyon (Nevada), Bryce Canyon ... Dans cette région marquée par l'aridité et les contacts avec la Méso-Amérique vivent les Indiens pueblos qui sont les héritiers de cultures disparues :

la culture Mogollon dont les vestiges peuvent être visités dans le Gila Cliff Dwellings National Monument
la culture Hohokam, de 300 avant J.-C. à 1400 environ ; les Indiens Hohokam ont aménagé des canaux au sud de l'actuel Phoenix.
la culture Anasazi, de 100 avant J.-C. à 1700 environ ; plusieurs sites témoignent de l'importance des Anasazi : Mesa Verde et Aztec Ruins National Monument sont les plus notables.

Les guerres aux États-Unis

Les amérindiens 798pxcanyondechelly2cnavajo4yk.th
Navajo dans le Canyon de ChellyPour la chronologie complète des « guerres indiennes », consultez l'article détaillé Guerres indiennes.

La cause principale de ces conflits est la volonté expansionniste des 13 premières colonies américaines qui se traduit aussi par les guerres hispano-américaines et mexico-américaines, la conquête de l'Ouest par des colons avides d'or renforça l'animosité entre les deux peuples, multipliant donc le nombre de débordements. Ces conflits feront l'objet de représailles de la part des deux camps, tels des massacres et des pillages. Ainsi en 1862, les Sioux santees massacrent 1500 hommes, femmes et enfants américains dans le Minnesota.


Listes des tribus d'Amérique du Nord

Les amérindiens Aquatre9wk.th
Carte des réserves amérindiennes aux États-UnisListe par aires géographiques.
Liste alphabétique de tribus et de personnages importants.
Les peuples les plus connus sont :


Algonquins (forêts de l'Est)
Apaches (Sud-Ouest)
Cherokees (Sud-Est)
Cheyennes (Grandes Plaines)
Comanches (Grandes Plaines)
Delawares (Nord-Est)
Hurons (forêts de l'Est)
Inuits (région arctique)
Iroquois (forêts de l'Est)
Mohave (Californie)
Navajos (Sud-Ouest)
Omahas (Grandes Plaines)
Pueblos (Sud-Ouest)
Séminoles (Sud-Est)
Sioux (Grandes Plaines)
[modifier]
Amérique centrale
Voir : Les méso amérindiens
Les Olmèques, les Mayas, les Aztèques.

On peut dans leur cas parler de véritables civilisations, tant dans la construction des villes que par l'écriture ou la connaissance astronomique.


Grandes et petites Antilles


Peuples de type néolithiques, tous issus de migrations depuis l'actuel Venezuela.

Les Ciboney (néolithiques primitifs ?)
Les Arawaks formés des Tainos sur les grandes Antilles et des Lucayans aux Bahamas.
Les Caraïbes sur les petites Antilles. (migration vers le VIIIe siècle).

Amérique du Sud


Les nations Quechuas, la nation Aymara, les Mapuches, Peuples d'Amazonie, Peuples Patagons.


La conquête espagnole

Les amérindiens Wikienfranciscopizarro8ei.th

Francisco Pizarro en 1528Au Mexique, Hernan Cortés débarque à proximité de Veracruz en 1519 ; il est tout d'abord bien accueilli par Moctezuma empereur aztèque. Les espagnols entrent dans Tenochtitlan le 8 novembre 1519. Mais le 30 juin 1520, ils sont chassés par une révolte de la population. Cortez, soutenu par les autres peuples amérindiens, remporte la victoire de Otumba le 7 juillet 1520 et vient assiéger la capitale qui finit par tomber le 13 août 1521. Le dernier empereur, Cuauhtémoc, fait prisonnier pour éviter une nouvelle révolte, est exécuté vers 1524-1526, tandis que Tenochtitlan est rasée pour laisser la place à Mexico.

Lorsque Pizarro arrive au Pérou en 1532, il est perçu comme un dieu. Il enlève l'empereur Atahualpa et encourage la révolte des peuples soumis aux Incas. L'empire se morcelle et l'empereur est finalement exécuté par les Espagnols en 1533. Les conquistadors contrôlent le territoire inca au milieu du XVIe siècle, même si des résistances ont encore lieu. La conquête espagnole s'accompagne de pillages, de maladies nouvelles qui font des ravages, de la famine, de l'asservissement des Amérindiens dans les encomiendas et de l'évangélisation de la population.

Le 16 avril 1550, Charles Quint ordonne d'interrompre les conquêtes du Nouveau Monde pour des raisons morales. Le débat qui s'en suit, confié aux théologiens verra les fameuses joutes de Bartolomé de Las Casas et Sepulveda lors de la Controverse de Valladolid. À son issue, l'Église catholique reconnaît que les Amérindiens « possèdent une âme » et disposent donc à ce titre des mêmes droits que les autres hommes.

En 1556, la terminologie change, Conquista est officiellement remplacé par descubrimiento (découverte), et conquistador par poblador (colon).


Arrivée des Européens : Le choc viral et bactérien
L'arrivée des Européens au XVe siècle a bouleversé la vie des peuples d'Amérique. Parmi les centaines de nations qui peuplaient les deux continents, beaucoup ont totalement disparues : elles ont été décimées, déportées, acculturées et pour certaines, réduites en esclavage. À l'heure actuelle, aucune des nations survivantes au génocide n'a recouvré sa souveraineté.

Toutefois la démographie historique a établi qu'une majorité d'Amérindiens sont morts à la suite des virus et maladies (comme la coqueluche, la rougeole ou la variole) introduites par les Européens, contre lesquels les Amérindiens n'étaient pas immunisés. Le processus a commencé dès les années 1500 et a emporté des centaines de milliers de vies. En 1617-1619, une épidémie de peste bubonique ravage la Nouvelle-Angleterre. Le bilan de ces épidémies est difficile à donner avec exactitude. Les sources sont inexistantes et les historiens ne sont pas d'accord sur les estimations. Certains avancent 10 millions d'Amérindiens pour tout le continent ; d'autres pensent plutôt à 90 millions, dont 10 pour l'Amérique du Nord. Si l'on prend les données d'Anne Garrait-Bourrier et Monique Venuat (voir la bibliographie), le continent américain entier (de l'Alaska au Cap Horn) abritait environ 50 millions d'habitants en 1492 ; pour comparaison, il y avait 20 millions de Français au XVIIe siècle. Les chiffres avancés pour le territoire des États-Unis d'aujourd'hui sont compris entre 7 et 12 millions d'habitants. Environ 500 000 Amérindiens peuplaient la côte est de cet espace. Ils ne sont plus que 100 000 au début du XVIIIe siècle. Dans l'empire espagnol, la mortalité des Amérindiens provoquait de tels ravages qu'ils durent chercher des esclaves en Floride pour pallier le manque de main d'œuvre en Amérique du Sud.

Exemples parmi d'autres des ravages qu'on causés ces pandémies :

Les Timicuas, en Floride, qui en 1650 étaient 13 000 répartis sur 40 villages ne furent après une épidémie de petite vérole que 35 en 1728 regroupés dans un seul hameau.

Les Wampanoag qui occupaient le territoire de l'actuel Massachusetts furent emportés jusqu'au dernier en 1617, 3 ans avant l'arrivée des premiers colons débarqués du Mayflower qui fonderont Plymouth
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MessageSujet: Re: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:19

Pomme Golden a écrit:
Les Apaches

Peuples Amérindiens
Apache
Population actuelle environ 5000 (2005)
Localisation actuelle Les États-Unis
Langue Athabasque


ApachesLes Apaches sont un ensemble de tribus indiennes d'Amérique du Nord vivant dans le sud-ouest des États-Unis et partageant la même langue. Les Navajos parlent une langue très proche.

Nomades et chasseurs, farouches guerriers attaquant les peuples cultivateurs et s'opposant plus tard aux colons espagnols, puis aux Mexicains et aux Américains, ils furent finalement vaincus et décimés par ces derniers à la fin du XIXe siècle et leurs quelques descendants vivent aujourd'hui dans des réserves.

Leurs chefs les plus célèbres étaient Cochise et Geronimo.

Dans les mémoires de l'expédition du conquistador Francisco Vásquez de Coronado (XVIe siècle), on trouve une description des Apaches : "Ces Indiens tirent leur subsistance du bison car ils ne cultivent pas le maïs. Avec sa peau, ils font leurs maisons ; avec sa peau, ils s'habillent, se chaussent et tressent des cordes. Ils se servent de sa toison en guise de laine. Avec ses tendons, ils font du fil qui leur sert à coudre leurs vêtements et leurs tentes [...]."



Cochise :

Les amérindiens Apachechiefcochise16mk.th
Cochise (c. 1812 – 9 juin 1874) fut un chef apache Chiricahua.

Né probablement en Arizona, il est arrêté en 1861, accusé injustement de l’enlèvement d’un enfant blanc par les autorités étatsuniennes. Il réussit à s’échapper et prend des otages pour obtenir la libération d'Apaches retenus prisonniers. Lorsque les Apaches sont exécutés, Cochise fait de même de son côté par revanche et commence une guerre ouverte. Il s’allie alors avec son beau-père Mangas Coloradas et il devient chef d’une bande de 200 guerriers Chiricahuas et Mimbrënos.

Il entreprend une guerre de résistance contre les colons blancs qui envahissent son territoire. Il subit une défaite en 1862 face à l’artillerie du général James Carleton. Il devient peu après le principal chef apache suite à la mort de Mangas. Il se réfugie avec ses compagnons dans les montagnes et ils échappent à leur poursuivants pendant près de 10 ans. Il finit par se rendre au général George Crook en 1871, et il signe la paix avec le gouvernement des États-Unis.

Il s’échappe de la Réserve ou il était retenu l’année suivante et retourne sur le territoire Chiricahua où il vit jusqu'à sa mort en 1874

Géronimo:

Les amérindiens 357pxgeronimogoyathlay1hw.th
Né dans la tribu des Apaches Bedonkohe, il passe dans celle des Netna. Il n'a jamais été chef, mais en tant qu'homme-médecine, son influence était grande sur ses compatriotes. Sa femme Juh appartenait à celle des Chiricahuas.

Il est né dans la tribu des Apaches Nednis à Nodoyohn Canyon, au Mexique (actuellement Clifton, Nouveau-Mexique). Il est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846. Il participe à des attaques contre les colons, Mexicains et Étatsuniens.

Après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine, il commence en 1858 des raids de représailles en territoire mexicain. Il venge sa famille le 30 septembre, jour de la saint-Jérôme 1859, par le massacre de Kas-ki-yeh. Les cris des Mexicains invoquant saint Jérôme (Géronimo ! Géronimo !) pour leur défense, l'inspirent et il prend alors son nom : Geronimo.

Lorsque ses raids débordent du côté États-Unis en Arizona et Nouveau-Mexique contre les colons blancs qui empiètent de plus en plus sur le territoire apache, le général George Crook est chargé de protéger la population blanche. En octobre 1860, il participe avec le chef Mangas Coloradas à la bataille d'Apache Pass. Mangas Coloradas est gravement blessé et soigné par un médecin mexicain. Malgré cette victoire, les Apaches, alors dirigés par Cochise, se rendent (sur les conseils de Tom Jeffords) en 1871, pour pouvoir vivre en paix.

En 1876, les Apaches du Rio Grande sont déportés dans la réserve de San Carlos, aride et désertique. Après la mort de Tazha, le fils ainé de Cochise, Géronimo partage le controle de la tribu avec Naiche, le second fils du vieux chef.
Géronimo, en compagnie de Naiche et plusieurs membres de la tribu s'échappent plusieurs fois, vivant de pillages, avant de se rendre. Il se réfugie ensuite au Mexique, poursuivi par 5000 soldats étatsuniens, 500 éclaireurs et 3000 soldats mexicains. Retrouvé en mai 1882 par des éclaireurs Apaches, il accepte de se rendre et retourne en réserve. Il est transféré dans la réserve de San Carlos. L'arrestation brutale du guerrier Ka-ya-ten-nae le pousse à s'enfuir une nouvelle fois le 17 mai 1885 avec 35 hommes et 109 femmes et enfants. Il y a alors plus de 5000 hommes, soldats étatsuniens, miliciens et éclaireurs à sa poursuite. Il est de nouveau retrouvé par des Apaches (25 mars), et le général Crook le force à se rendre. Refusant de signer un traité envoyant sa tribu en Floride, il s’échappe à nouveau avec ses hommes pendant le transfert vers la Floride, où leurs familles étaient détenues, en mars 1886.

Les amérindiens 357pxgeronimogoyathlay1hw.th

Geronimo photographié par Edward Sheriff Curtis en 1905.Crook étant alors parti en retraite, c’est le général Nelson A. Miles qui est chargé de le poursuivre avec 5000 hommes, 500 éclaireurs apaches et des milliers de volontaires. Avec seulement 35 guerriers et la charge de plus de 109 femmes et enfants, Geronimo réussit à passer entre les mailles du filet pendant plus de 5 mois, utilisant la surprise, la mobilité et grâce aux connaissances des Apaches des modes de survie dans des conditions extrêmes. Épuisé, fatigué de la guerre, il finit par se rendre le 4 septembre 1886. Seuls 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants l'accompagnent encore.

Sur ordre spécial du président Grover Cleveland, il est placé sous surveillance militaire étroite en Floride avec 14 de ses braves. Ils sont ramenés à Fort Still, en Oklahoma, en 1887. Le climat humide de la Floride s’avére malsain pour les Apaches habitués à celui du désert. Geronimo se convertit alors au christianisme et devient fermier. Il regrette cependant jusqu'à la fin de ces jours de s'être rendu. Il vend des souvenirs à la Louisiana Purchase Exposition en 1904, participe à la parade d'inauguration de Theodore Roosevelt en 1905

Il dicte l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d'une pneumonie à Fort Still en 1909.

Les campagnes de guérilla de Geronimo reste un parfait exemple du genre. Ses facultés à exploiter les ressources limites en hommes et les terrains difficiles en font de lui un stratège et un tacticien de premier ordre.
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MessageSujet: Re: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:21

Pomme Golden a écrit:
Les Cherokees

Les Cherokee sont un peuple d’Amérique du Nord qui habitait dans l’est et le sud-est des États-Unis avant d’être forcé à se déplacer sur le plateau d’Ozark. Ils faisaient partie de l’organisation dite des Cinq tribus civilisées. Les ethnologues estiment qu’il existe aujourd’hui entre 5 et 7 millions de personnes descendant des Cherokee.

Actuellement, les principales communautés sont la Nation Cherokee, l’United Keetoowah Band of Cherokee Indians (Oklahoma) et l’Eastern Band of Cherokee Indians (Caroline du Nord). La tribu est également représentée en Géorgie, en Alabama, en Arkansas, dans le Missouri et dans le Tennessee.


Les amérindiens Cherokee6to

Pour certains, le cœur spirituel de la nation est la Keetoowah Nighthawk Society.

Le nom Cherokee vient de Tsalagi, le nom des Cherokee dans la langue des Creek, et également le nom qu’ils utilisaient eux-mêmes le plus souvent. Tsalagi se prononçait Cha-ra-gi dans un dialecte aujourd’hui disparu. Il s’est ensuite transformé au cours du temps jusqu’à devenir Cherokee. À l’origine, les Cherokee se nommaient Aniyunwiya.


Histoire

De 1736 à 1743, l'Utopiste allemand Christian Priber se rend en territoire cherokee et organise en tant que "premier ministre" la résistance indienne face aux Anglais. A l’époque de la Guerre d’Indépendance, les violations répétées des traités par les colons blancs poussèrent certains Cherokee à quitter la Nation Cherokee. Ces dissidents furent nommés les Chickamauga. Menés par le chef Dragging Canoe, les Chickamauga s’allièrent avec les Shawnee et menèrent des raids contre les établissements des colons, aidés par les Britanniques.

John Ross fut un des personnages importants dans l’histoire de la tribu cherokee. Son père émigra d’Écosse avant la révolution américaine. Sa mère, également fille d’Écossais, possédait un quart de sang cherokee. John Ross commença sa carrière publique en 1809. Comme l’autorisait la constitution de l’époque, la Nation Cherokee fut créée en 1820, avec des représentants officiels élus. John Ross devint le chef de la tribu en 1828 et le resta jusqu’à sa mort.

Les Cherokee furent déplacés de force de leurs terres ancestrales du nord de la Géorgie et des Carolines vers les Territoires indiens en Oklahoma, principalement à cause de la ruée vers l'or aux environs de Dahlonega dans les années 1830. La déportation du peuple cherokee porte le nom de Piste des larmes.

Une fois arrivés, les tensions s’aggravèrent et la suspension de la Loi du Sang cherokee fut ignorée. Le 22 juin 1839, après l’ajournement d’une assemblée tribale, plusieurs des plus importants signataires du Traité de New Echota furent assassinés, y compris le rapporteur de la Loi du Sang, Major Ridge, ainsi que John Ridge et Elias Boudinot. Ce fut le début d’une guerre civile de 15 ans parmi les Cherokee. Un des survivants notables fut Stand Watie, qui devint général confédéré pendant la Guerre civile. Les Cherokee sont une des Cinq Tribus Civilisées qui ont signé des traités, et ont été reconnus par les États confédérés d'Amérique.

D’autres Cherokee, dans l’ouest de la Caroline du Nord, servirent au sein de la Thomas' Legion, une unité d’environ 1 100 hommes d’origines cherokee et blanche, combattant principalement en Virginie, où leur réussite fut impressionnante. La Thomas' Legion fut la dernière unité confédérée à se rendre en Caroline du Nord, à Waynesville, le 9 mai 1865.

Les Cherokee d’Oklahoma perdirent le droit d’élire leur propre chef en 1907 lorsque l’Oklahoma devint un État. Divers dirigeants furent désignés par les présidents jusqu’en 1970 quand les Cherokee récupérèrent le droit d’élire leur gouvernement grâce à un décret du Congrès signé par le président Nixon. W. W. Keeler fut le premier chef élu des Cherokee d’Oklahoma. Il était également président de Phillips Petroleum. Ross Swimmer, Wilma Mankiller, Joe Byrd et actuellement Chad Smith lui succédèrent.

Le 14 juin 2004, le Conseil Tribal de la Nation Cherokee définit officiellement le mariage comme une union entre un homme et une femme, mettant de fait hors la loi le mariage homosexuel. Cette décision répondait à une demande d’union d’un couple lesbien déposée le 13 mai. Le chef Chad Corntassel Smith expliqua que le motif principal de cette décision était d’homogénéiser les lois de la Nation Cherokee et de l’État d’Oklahoma.

Démographie

Les recensements du peuple cherokee ont été effectués suivant une méthode différente à partir de 1970.

Évolution de la population
Année Population
1650 22 000
1808 13 000
1835 21 500
1850 16 000
1890 28 000
1910 31 500
1970 66 000
1980 232 000
1990 308 132
2000 729 533


Langue et alphabet
Article principal : Langue cherokee


Les Cherokee parlent une langue iroquoienne polysynthétique,le Tsa-la-gi qui s’écrit grâce à un syllabaire inventé par Sequoyah. Pendant des années, beaucoup de gens transcrivaient en alphabet latin ou utilisaient des polices peu adaptées pour écrire le syllabaire sur les outils informatiques. Cependant, après l’ajout récent des syllabes cherokee à Unicode, la langue cherokee est en train de vivre une renaissance de son utilisation sur Internet. Il existe même un Wikipedia en cherokee.


Cherokee célèbres

Parmi les Cherokee les plus connus, on peut citer :

Sequoyah a inventé le système d'écriture cherokee. C'est le seul personnage historique à avoir inventé une écriture seul, à la main. Il n'a jamais appris à parler, lire ou écrire en anglais.
Christian Priber, utopiste et aventurier allemand devenu "cherokee" .
Les personnages suivants ont des origines cherokee :

Will Rogers, humoriste.
Wes Studi, acteur.
Chad Corntassel Smith, Wilma Mankiller et Ross Swimmer, hommes politiques.
Jimi Hendrix, guitariste blues-rock, cherokee via sa grand-mère paternelle, Nora Rose Moore.
Johnny Bench, joueur de baseball des Cincinnati Reds de 1967 à 1983.
Oral Roberts, évangéliste pentecôtiste des années 1950 à 1990


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MessageSujet: Re: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:22

Pomme Golden a écrit:
Les Cheyennes

Peuples Amérindiens
Cheyennes

Localisation actuelle Grandes Plaines



Les amérindiens Cheyennesdeux1qq.th

Les Cheyennes sont une nation amérindienne des Grandes Plaines, proches alliés des Arapahos et généralement alliés des Lakotas (Sioux). Ils sont l'une des plus célèbres et importantes tribus des Plaines. Dans leur langue maternelle, ils se nomment « Tsitsistas ». La nation Cheyenne est composée de l'union de deux tribus, les Tsitsistas et les Sotaae'o. Elle incluait dix bandes, dont les territoires s'étendaient sur l'ensemble des Grandes Plaines, du sud du Colorado aux Black Hills dans le Dakota du Sud. Au début du XIXe siècle, la tribu s'est séparée en deux groupes : celui du sud restant près du fleuve Platte et celui du nord vivant près des Black Hills à proximité des tribus Lakotas.

Les Cheyennes du Montana et de l'Oklahoma parlaient tous deux la langue cheyenne, avec seulement quelques éléments de vocabulaire différenciant les deux groupes. La langue cheyenne est une langue tonale faisant partie du grand groupe des langues algonquines.



Histoire

Général

En 400 ans, les Cheyennes ont dû s'adapter à quatre modes de vie différents. Premièrement, ils vivaient dans les régions boisées de l'est et étaient un peuple sédentaire et agriculteur, plantant du maïs, des haricots et du riz sauvage. Ensuite ils vécurent dans les actuels Minnesota et Dakota du Sud, où ils continuèrent à cultiver et commencèrent à chasser le bison des Grandes Plaines. Lors de la troisième époque, les Cheyennes abandonnèrent leur style de vie sédentaire et cultivateur pour devenir une tribu des plaines à part entière. La dernière phase est celle de la réserve.


Les guerres indiennes

Lors des Guerres indiennes, les Cheyennes furent les victimes du Massacre de Sand Creek pendant lequel la milice du Colorado tua 150 Cheyennes, dont au moins 50 civils. Tôt le matin du 27 novembre 1868 commença la Bataille de Washita River lorsque le lieutenant-colonel de l'Armée des États-Unis George Armstrong Custer mena la 7ème de cavalerie dans l'attaque d'une bande de Cheyennes coupables de raids dirigés par le chef Black Kettle. 148 Cheyennes furent tués, dont environ 20 femmes et enfants. Les Cheyennes du Nord, et quelques Cheyennes du Sud participèrent à la Bataille de Little Bighorn (25 juin 1876). Avec les Lakotas et une petite bande d'Arapahos, ils annihilèrent George Armstrong Custer et son contingent près de la rivière Little Bighorn. On estime la population du campement des Cheyennes, Lakotas et Arapahos près du lieu de la bataille à environ 10 000 ; ce qui en ferait le plus grand rassemblement amérindien en Amérique du Nord avant la généralisation des réserves.

Après la bataille de Little Bighorn, les tentatives de l'armée étatsunienne de capturer les Cheyennes s'intensifièrent. Un groupe de 972 Cheyennes fut déporté dans les Territoires Indiens de l'Oklahoma en 1877. Là-bas, Les conditions de vie étaient terribles, les Cheyennes du Nord n'étant pas habitués au climat, et bientôt beaucoup furent atteints de malaria. En 1878, les deux principaux chefs, Little Wolf et Morning Star (Dull Knife), réclamèrent la libération des Cheyennes afin qu'il puissent retourner vers le nord. La même année, un groupe d'environ 350 Cheyennes quitta les Territoires Indiens en direction du nord, mené par ces deux chefs. Les soldats de l'armée et des volontaires civils, dont on estime le nombre total à 13 000, furent rapidement à leur poursuite. La bande se sépara rapidement en deux groupes. Le groupe mené par Little Wolf retourna dans le Montana. La bande de Morning Star fut capturée et escortée à Fort Robinson, au Nebraska, où elle fut séquestrée. On leur ordonna de retourner en Oklahoma, ce qu'ils refusèrent promptement et fermement. Les conditions devinrent de plus en plus difficiles à la fin de l'année 1878, et bientôt les Cheyennes furent confinés dans leurs quartiers, sans nourriture, ni eau, ni chauffage.

En janvier 1879, Morning Star et ses compagnons s'évadèrent de Fort Robinson. La plupart furent abattus en s'enfuyant du fort. On estime à 50 le nombre de rescapés, qui rejoignirent les autres Cheyennes du Nord dans le Montana. Grâce à leur détermination et à leur sacrifice, les Cheyennes du Nord ont gagné le droit de demeurer dans le nord près des Black Hills. En 1884, par ordre de l'exécutif, une réserve destinée aux Cheyennes du Nord fut établie dans le sud-est du Montana. Cette réserve fut étendue en 1890, pour s'étendre de la réserve crow à l'ouest à la Tongue River à l'est


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MessageSujet: Re: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:23

Pomme Golden a écrit:
Les comanches

La Nation Comanche est un groupe amérindien d'environ 10 000 personnes, dont la moitié vit en Oklahoma (ancien Territoire indien) ; le reste se répartit entre le Texas, la Californie et le Nouveau-Mexique.



Nom et langue

Il existe deux explications de l'origine du nom Comanche, qui est une dégénération soit du terme ute komants, qui signifie ceux qui nous combattent toujours, soit de l'espagnol camino ancho, signifiant large piste. Ils étaient également appelés Paducah par les premiers explorateurs français et étatsuniens, mais leur propre nom préféré est Numunuh, signifiant le Peuple. Les Comanches parlent une langue uto-aztèque, parfois classifiée comme un dialecte shoshone.


Histoire


Les amérindiens Quanahparker2cchefdescomanches.th
Quanah Parker, Chef des Comanches


Naissance des tribus Comanches

Les Comanches se sont distingués comme un groupe distinct peu avant 1700, lorsqu'ils se sont détachés des Shoshones vivant le long de la partie supérieure de la Platte River au Wyoming. Ceci coïncide avec leur acquisition du cheval, qui leur a permis une plus grande mobilité dans leur recherche de meilleurs terrains de chasse. Leur migration originale les a menés vers les plaines centrales, d'où ils se déplacèrent vers le sud sur un territoire s'étendant de l'Arkansas River au centre du Texas. Pendant ce temps, leur population augmenta de manière importante grâce à l'abondance de bisons, une affluence de migrants shoshones, et l'adoption d'un nombre significatif de femmes et d'enfants faits prisonniers dans les groupes rivaux. Néanmoins, les Comanches n'ont jamais formé une entité tribale unie, et étaient divisés en une douzaine de groupes autonomes, qui partageaient les mêmes langue et culture, mais qui pourraient s'être battus entre eux aussi souvent qu'ils ont coopéré. Ces groupes étaient très souples, et se sont souvent unis et séparés, selon les circonstances.


Particularité des Comanches

Le cheval a été un élément clé de l'émergence d'une culture comanche spécifique. On a même suggéré que c'est la recherche de nouvelles sources d'approvisionnement en chevaux parmi les colons mexicains du sud (plutôt que la recherche de nouveaux troupeaux de bisons) qui a d'abord mené les Comanches à se séparer des Shoshones. Les Comanches pourraient même avoir été le premier groupe amérindien des Plaines à complètement inclure le cheval dans leur culture, et ont peut-être aussi introduit le cheval auprès des autres peuples des Plaines. Vers le milieu du dix-neuvième siècle, ils fournissaient des chevaux aux commerçants et aux colons français et américains, et ensuite aux migrants traversant leur territoire sur la route de la ruée vers l'or californien. Beaucoup de ces chevaux étaient volés, et les Comanches acquirent bientôt une réputation de formidables voleurs de chevaux et plus tard de bétail. Leurs victimes comprenaient les colons espagnols et américains, ainsi que les autres tribus des Plaines, ce qui menait souvent à la guerre. Ils étaient des adversaires redoutables, qui développèrent des stratégies complètes pour le combat à cheval avec des armes traditionnelles.


Les guerres comanches


Avec les Apaches et les Espagnols

En fait, la guerre était une part essentielle de la vie des Comanches. Leur émergence au tournant du dix-huitième siècle et leur migration vers le sud les mit en conflit avec les Apaches, qui vivaient déjà dans la région et qui commencèrent à migrer vers le Texas et le Nouveau-Mexique, dominés par les Espagnols. Pour tenter d'empêcher les incursions apaches, les Espagnols leur offrirent de l'aide dans leurs guerres contre les Comanches, mais ces efforts échouèrent la plupart du temps, et les Apaches durent quitter les Plaines du Sud vers le milieu du siècle. À ce moment, les Comanches dominaient l'aire entourant le Texas Panhandle, incluant l'ouest de l'Oklahoma et le nord-est du Nouveau-Mexique.


Avec les colons

Les Comanches maintinrent des relations ambiguës avec les Européens et ensuite les Américains tentant de coloniser leur territoire. Ils étaient appréciés en temps que partenaires commerciaux, mais ils étaient également craints pour leurs raids. De même, les Comanches ont été en guerre à un moment ou à un autre avec chacune des tribus des Grandes Plaines, laissant ainsi la possiblité aux puissances coloniales européennes et aux États-Unis de manipuler politiquement les groupes rivaux. À un moment, Sam Houston, le président de la République du Texas naissante, a failli réussir à signer un traité de paix avec les Comanches, mais ses efforts furent détruits lorsque le pouvoir législatif texan refusa de créer une frontière officielle entre le Texas et le territoire comanche.

Alors que les Comanches parvenaient à maintenir leur indépendance et même à agrandir leur territoire, ils passèrent près de l'annihilation au milieu du dix-neuvième siècle à cause de la vague d'épidémies introduite par les colons blancs. Les épidémies de petite vérole (1817, 1848) et de choléra (1849) coûtèrent très cher en vies humaines aux Comanches, dont la population chuta d'environ 20 000 au milieu du siècle à seulement quelques milliers vers 1870.


Pacification

Les efforts pour déplacer les Comanches dans des réserves commencèrent à la fin des années 1860 avec le Traité de Medicine Lodge (1867), qui leur accordait des églises, des écoles et un revenu annuel en échange d'un vaste morceau de terrain dépassant les 160 000 km². Le gouvernement promit d'arrêter les chasseurs de bisons, qui décimaient les grands troupeaux des Plaines, à condition que les Comanches, avec les Apaches, les Kiowas, les Cheyennes et les Arapahos, s'installent dans une réserve de moins de 13 000 km² de superficie. Pourtant, le gouvernement ne parvint pas à empêcher les chasseurs de bisons de massacrer les troupeaux, ce qui amena les Comanches, menés par Isa-Tai (White Eagle) à attaquer un groupe de chasseurs dans le Texas Panhandle lors de la Bataille de Adobe Walls (1874). L'attaque fut un désastre pour les Comanches, et l'armée fut appelée pour ramener les Comanches restants dans la réserve. En à peine dix ans, les bisons furent sur le point de s'éteindre, mettant fin au mode de vie des Comanches en tant que chasseurs.

Entre-temps, le gouvernement négocia le Jerome Agreement (1892) avec les Comanches, les Kiowas et les Apaches, réduisant encore leur réserve à 1940 km² pour le prix de 308,88 dollars par kilomètre carré. Chaque tribu obtint un territoire correspondant à un lopin de terre de 0,6 km² par membre de la tribu. En 1906, on accorde de nouveaux lopins de terre à tous les enfants nés après le Jerome Agreement, et la terre restante fut ouverte à l'installation des colons.

Les Comanches n'étaient pas préparés à la vie dans un système économique moderne, et beaucoup perdirent ce qu'il restait de leur terre et de leurs possessions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de Comanches quittèrent les réserves en Oklahoma à la recherche d'opportunités financières dans les villes de Californie et dans le sud-ouest. Aujourd'hui, ils font partie des peuples amérindiens les mieux éduqués des États-Unis. Près de la moitié de la population comanche habite toujours en Oklahoma, autour de la ville de Lawton. C'est le lieu du pow-wow annuel, lorsque les Comanches de tout le pays se réunissent pour célébrer leur héritage et leur culture.



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MessageSujet: Re: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:25

Tives a écrit:
Je tiens à préciser aussi que chaque Nations amérindiennes est subdivisée en d'autres groupes plus petits et ainsi de suite. C'est ma petite contribution dans ce topic... flower
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MessageSujet: Re: Les amérindiens   Les amérindiens I_icon_minitimeMar 17 Juin - 5:28

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