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 Samuel de Champlain

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Tives

Tives


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MessageSujet: Samuel de Champlain   Samuel de Champlain I_icon_minitimeMer 9 Juil - 17:52

Champlain, Samuel de



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Samuel de Chаmplain


Le géographe royal. Né vers 1570 à Brouage, en France, fils d’un officier de la marine, il commence à naviguer à l’adolescence et, étant soldat, il fait plusieurs voyages dans le monde avec les troupes françaises et espagnoles.

Après son retour en France, il rencontre à la cour M. Aymar de Chaste, détenteur du monopole de commerce de la Nouvelle-France, lequel invite Champlain à décrire le fleuve Saint-Laurent et à explorer ces terres, ainsi qu’à en étudier les voies fluviales et désigner un site pour l’aménagement d’un comptoir de traite.



À cette époque, la France recommence à s’intéresser à l’exploration du Nouveau Monde et plusieurs compagnies françaises acceptent de financer des voyages afin d’établir des colonies, en retour de quoi le roi leur accorde le monopole du commerce colonial.

Alors vers 1602, Henri IV accorde à Samuel de Champlain le titre de géographe royal. En mars 1603, Champlain s’embarque donc sur la Bonne Renommée et part vers la Nouvelle France. C’est son premier voyage parmi les vingt et un voyages qu’il a fait entre la France et la Nouvelle-France. À Tadoussac, il découvre les Amérindiens, pour la première fois, il participe à leurs fêtes et il commence à étudier le pays. Il s’aventure dans les eaux mystérieuses du Saguenay. Les Indigènes refusent de le suivre, nonobstant, Champlain est obstiné. Il ne désiste pas et continue son trajet, en découvrant des rapides, des chutes, des lacs, des mers, et des chaînes montagneuses.

Il remonte le fleuve Saint-Laurent jusqu’à Hochelaga (Île de Montréal). Il découvre que le village d‘Hochelaga, visité par Jacques Cartier quelques dizaines d’années auparavant, a disparu.

Champlain ose descendre en canot les rapides de Saint-Louis-Lachine, où les Amérindiens lui décrivent les Grands Lacs et les chutes Niagara. Il lui suffisait de voir des dessins sur le sable faits par les Amérindiens pour pouvoir saisir en général les routes à suivre. Mais il renonce à l’idée d’aller vers Niagara et se dirige vers Gaspé.

De 1604 à 1607, Samuel de Champlain, en compagnie de Pierre du Gua de Monts, se rend en Acadie afin d’y trouver le fameux passage vers l’Asie et des mines d’or. Il découvre la baie Française (de Fundy), la vallée de Port-Royal (d’Annapolis) et une grande partie du littoral américain.

L’expédition hiverne sur l’île de Sainte-Croix. Il fait froid, il manque de nourriture, plusieurs marins meurent du scorbut, mais les Français ne se rendent pas et le printemps venu ils partent à la recherche de lieux plus cléments.

Malheureusement, l’incident au port Fortuné, où plusieurs Français sont massacrés par les Amérindiens, met fin au projet.

En 1608, c’est Champlain qui fait construire la première maison à Québec. Il participe aux expéditions contre les Iroquois, allié avec des tribus des Hurons, Algonquins et autres. Cette alliance politique lui permet de découvrir, l’année suivante, la rivière Richelieu et le lac qui porte aujourd’hui le nom de Champlain.

Ses expéditions et explorations continuent pendant des années. Il découvre et décrit des rivières et des lacs, parmi lesquels le grand lac Huron, une mer d’eau douce.

Dans un combat contre les Iroquois sur le lac Onondaga, dans l’État actuel de New York, Champlain est blessé, mais après un court repos, il reprend ses aventures.

À plusieurs reprises, Champlain décrit les mœurs et les coutumes des Indiens et nous laisse des témoignages sur leur mode de vie. Ses descriptions des populations sont exceptionnelles, et c’est lui qui a fait les premiers portraits des Amérindiens des terres intérieures du Canada: « Durant le temps de l’hyver qui dura quatre mois, j’eu assez de loisir pour considerer leur pays, moeurs, coustumes et façon de vivre et la forme de leurs assemblées, et autres choses que je desirerois volontiers décrire. Mais auparavant il est necessaire de parler de la situation du pays, et contrées, tant pour ce qui regarde les nations, que pour les distances d’iceux ».

En 1629, Champlain rentre en France, mais en 1633 il revient au Québec. Il y est décédé le 25 décembre 1635, la journée de Noël.

On a surnommé Champlain « le père de la Nouvelle-France ». Cent cinquante Français habitaient la colonie au moment de son décès.



Source : http://grandquebec.com/gens-du-pays/champlain/
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